Selon son éthymologie le mot signifie : une portion artificialisé d’un cours d’eau, en particulier un canal qui alimente en eau les moulins. En regardant même à l’heure actuelle la configuration géographique du lieu on peut facilement se rendre compte que le nom n’est pas usurpé et qu’il conserve encore sous de nombreux aspects les caractéristiques de son nom.

Sa situation et son orientation en ont fait longtemps un lieu privilégié pour la culture notamment la vigne, mais récemment les cultures maraîchères y prenaient encore une place importante selon les dires de témoins ayant connu le BIEF avant que la construction de nos maisons ne débute. Si l’on se penche sur les cartes anciennes à notre disposition nous pouvons nous rendre compte que la situation du bief actuel le placait au carrefour de l’économie de Gravigny Balizy Chilly-Mazarin Morangis Epinay sur Orge Longjumeau.

Avec Gravigny et Balizy, parce qu’il se trouve sur le chemin de jonction entre les 2 hameaux. Avec Chilly-Mazarin et Morangis, parce que son chemin actuel dit du moulin le relie directement aux 2 chateaux A Epinay sur Orge par l’actuel et très utile rue de Savigny à la suite duquel se trouve le chemin de Gravigny à Charaintru. Et bien entendu avec Longjumeau par l’actuelle rue Rameau qui entre ses numéro 8 et 10 situe la position du BIEF.

Avant l’époque de la construction de la résidence du Bief, le terrain était morcelé entre de nombreux propriétaires.
La vente de ces divers terrains a permi de constituer une propriété de 6 hectares qui fut dès le début répartie en 3 tiers : le premier de 2 hectares composant la voirie, le second de 2 hectares aussi constituant pour sa part les espaces verts, et le troisième tiers de 2 hectares réservé à la construction des habitations que nous connaissons encore à l’heure actuelle.

Situation géographique du Bief au 18ème siècle

Construtions de la résidence du Bief 1970

Vue aérienne du Bief et Plan général

La résidence aujourd'hui

Résidence ouvrière à ses débuts, aujourd’hui la résidence du BIEF est devenue un endroit recherché propice à l’accession à la propriété.

Son cadre (malgré les constructions venues  s’installer à proximité) lui assure comme à ses débuts le calme et la tranquillité, le développement de la circulation automobile n’a pu supprimer ces espaces de jeux que sont restés les squares, ce qui existait déjà depuis 1972. Car il ne faut pas oublier que 50 ans c’est l’âge de notre résidence, cela ne manque pas de surprendre, 50 ans et pas une ride, si ce ne sont les quelques rides que l’on peut voir sur le vieil asphalte de nos squares

La résidence aujourd’hui, c’est aussi l’esprit des résidents de la première heure mêlés aux plus récents ainsi qu’à ceux de passage, cette volonté de ne pas dénaturer la résidence mais aussi de la faire avancer en la faisant évoluer. L’uniformité n’est plus de mise,  chaque façade exprimée différemment confère à donner à la résidence un style plus dynamique. Sans parler de  l’esprit de convivialité  et d’entraide que la proximité des habitations ne peut éviter de créer.

Mais une attention de 50 ans ne doit pas se perdre, ce site est là pour permettre à tout un chacun de s’exprimer ou de trouver les manières qui existent de vivre et de faire vivre la résidence. Le bureau, le conseil, ainsi que des délégués de square sont à votre écoute pour toutes demandes ou suggestions pouvant aider la résidence à souffler ces … bougies. Et de cette manière créer la résidence de demain.

Ce square a la particularité de se trouver excentré par rapport à l’ensemble de la Résidence du Bief. Il est aussi le seul comme vous vous en rendez compte à ne pas porter le nom d’un compositeur français comme c’est le cas pour les 7 autres squares du Bief

La rue du moulin, si l’on regarde de vieilles cartes de la ville, (lien vers une carte ancienne) doit son nom au fait qu’à l’emplacement de son passage actuel  un chemin  menait au Moulin de Gravigny situé a l’emplacement du moulin qui à l’heure actuel sert de lieu de rassemblement à de nombreuses associations longjumelloise.

Henri Duparc, de son vrai nom Eugène Marie Henri Fouques Duparc, né à Paris le 21 janvier 1848 et mort à Mont-de-Marsan (Landes) le 12 février 1933, est un compositeur français.

Duparc fait ses études secondaires au collège jésuite de Vaugirard. Son professeur de piano n’est autre que le grand César Franck. Ce dernier lui fait comprendre qu’il ne pourra jamais être un pianiste virtuose, mais qu’il y a, en lui, l’étoffe d’un compositeur. À l’image des musiciens qui lui sont contemporains, Henri Duparc répond à l’appel du temps : réconcilier, rapprocher, faire se rejoindre mélodie et parole afin que cesse l’antique différent entre le discours libre de la musique et celui, impérieusement syntaxique et sensé du langage verbal. Il y a urgence. L’Europe gronde et se déchire.

Quel est le contexte ? Concrètement, la guerre de 1870 blesse gravement les relations entre Français et Allemands. Dans les deux pays, la musique est prise en otage. Les inconditionnels de Wagner existent de part et d’autre du Rhin, ainsi que leurs pugnaces rivaux. Déjà l’amitié, l’émulation entre un Berlioz et un Wagner ne sont plus possibles. Les artistes se divisent, les sensibilités s’opposent.

Henri Duparc, plus qu’un autre, ressent physiquement l’écartèlement, l’abîme grandissant, qui s’ouvre au cœur même de sa génération. Qu’est-ce que cette maladie nerveuse – si étrange, si imprécisément diagnostiquée par les médecins – qui s’abat implacablement sur lui, entrave sa force créatrice, sinon la tragique manifestation dans la personne de ce grand compositeur, de l’effondrement général du corps nerveux de l’Occident ?

« Union parfaite de la mélodie et des paroles », écrit Lucien Rebatet à propos des chansons d’Henri Duparc. N’est-ce pas ce que Nietzsche attendait de la musique ?

Composées au prix d’un effort surhumain, les dix-sept mélodies d’Henri Duparc sont d’une grâce inouïe.
Véritable équilibre apollonien, d’une lumineuse clarté, le mot répond à la note, l’accord se pose avec délicatesse sur la rime. Le cycle de ses chants s’achève en 1885. Le dernier, La Vie antérieure, aura occupé l’esprit du compositeur pendant dix ans (1874-1884). Cette célèbre poésie de Baudelaire trouve son accomplissement dans la sublime mélodie que lui accorde Duparc. En dépit de sa brièveté, la durée de son interprétation n’excède guère quatre minutes, cette œuvre a les proportions d’un vaste édifice gothique. La richesse de l’expression harmonique, le lyrisme des moindres inflexions sont extraordinaires.

Henri Duparc a trente-huit ans (en 1885) quand la maladie nerveuse dont il est atteint depuis de nombreuses années, l’empêche définitivement de composer… Il s’éteint le 12 février 1933. Bien qu’il ait détruit un grand nombre de ses compositions, ce qui nous reste de son œuvre est grandiose. D’une grande facture, sensibles et expressives, ses dix-sept mélodies ont suffi à faire de lui un compositeur d’exception.

Œuvres

Pour piano
feuilles volantes (1869)

Musique de chambre
Sonate pour violoncelle et piano (1867)

Orchestre
Aux étoiles, poème symphonique (1874, rév. 1911)

Léonore, poème symphonique (1875)

Œuvres vocales

17 Mélodies, dont: « Au pays où se fait la guerre », « La vie antérieure », « La vague et la cloche », « L’invitation au voyage », « Le manoir de Rosemonde », « Phidylé », « Lamento », « Sérénade Florentine » (et plusieurs autres poèmes de Jean Lahor). La moitié de ces mélodies a été enregistrée par Duparc lui-même. À noter l’impeccable interprétation du baryton Bernard Kruysen, accompagné au piano par Noël Lee.

Gabriel Fauré, né à Pamiers le 12 mai 1845 et mort à Paris le 4 novembre 1924, est un compositeur français.

Élève de Saint-Saëns à l’École Niedermeyer de Paris, il est d’abord organiste à l’église de la Madeleine à Paris. Il est ensuite professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l’établissement de 1905 à 1920.
Avec Debussy et Ravel, il est l’un des grands musiciens français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

Gabriel Fauré est le fils de Toussaint-Honoré Fauré et de Marie-Antoinette-Hélène Lalène-Laprade. Très jeune, il est placé chez une nourrice puis, dès l’âge de neuf ans, il quitte la maison familiale de Pamiers dans l’Ariège et part à Paris pour étudier à l’École Niedermeyer, qui formait alors des organistes d’église et des chefs de chœur. Il y étudie onze années avec plusieurs musiciens de premier plan, dont Camille Saint-Saëns qui lui présente la musique des compositeurs contemporains de l’époque (Robert Schumann, Franz Liszt).

En 1870, Fauré s’engage dans l’armée et prend part aux combats pour lever le Siège de Paris pendant la Guerre franco-prussienne. Pendant la Commune de Paris, il demeure à Rambouillet et en Suisse, où il enseigne à l’École Niedermeyer qui avait été déplacée.

En 1874, Fauré arrête de travailler à Saint-Sulpice et remplace à l’Église de la Madeleine Saint-Saëns souvent absent. Quand ce dernier prend sa retraite en 1877, Fauré devient chef de chœur.

Il voyage à Weimar, où il rencontre Liszt, et à Cologne pour y assister aux productions des Nibelungen de Richard Wagner. Fauré admirait Wagner, mais il est aussi un des rares compositeurs de sa génération à ne pas être tombé sous son influence.

En 1896, il est nommé organiste en chef à l’Église de la Madeleine et succède à Jules Massenet comme professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il enseigne alors à de grands compositeurs comme Georges Enesco et Maurice Ravel, ou encore à Nadia Boulanger.

De 1903 à 1921, Fauré est critique au Figaro. En 1905, il succède à Théodore Dubois comme directeur du Conservatoire de Paris. Il y procède à de nombreux changements. Sa situation financière devient meilleure et sa réputation de compositeur s’accroît.Fauré est élu à l’Institut de France en 1909. Il rompt alors avec la vieille Société Nationale de Musique. Mais son ouïe faiblit et il perçoit de façon distordue les hautes et basses fréquences.
Sa santé est fragile, en partie en raison d’une consommation excessive de tabac. Malgré cela, il reste à l’écoute des jeunes compositeurs, en particulier les membres du groupe des Six.
Gabriel Fauré est mort de pneumonie à Paris en 1924. Des funérailles nationales eurent lieu à l’Église de la Madeleine. Il est inhumé au Cimetière de Passy à Paris.

Musique
Les œuvres de Fauré, de facture classique, se distinguent par la finesse de leur mélodie ainsi que par l’équilibre de leur composition. Le langage harmonique de Gabriel Fauré est de nos jours étudié dans les conservatoires. C’est un style d’écriture à part entière, présentant de nombreuses idées originales.
Gabriel Fauré est considéré comme le maître de la mélodie française. Ses œuvres vont du pur classicisme – lorsqu’au début de sa carrière, il imite le style de Haydn et Mendelssohn – au romantisme, pour aboutir à une esthétique du XXe siècle.

Œuvres
Parmi ses œuvres les plus célèbres, on peut citer :
piano : Valses capricesImpromptusNocturnesBarcarollesPréludes, la suite Dolly

œuvres vocales :
Mélodies : pour voix seule avec accompagnement de piano

Cantique de Jean Racine

Messe de Requiem Op. 48 (1887)

Pénélope : Opéra en trois actes, livret de René Fauchois (1913)

Musiques de scène et musique symphonique : Pavane (1887), Pelléas et Mélisande (1898), Masques et bergamasques (1919)

Musique de chambre : sonates pour violon et piano, sonates pour violoncelle et piano, trio pour piano, violon et violoncelle, quatuors pour piano et cordes, quintettes pour piano et cordes, quatuor à cordes, Elegie Op.24 pour violoncelle et piano, Sicilienne Op.78 pour violoncelle et piano.

Vincent d’Indy était issu d’une famille de noblesse ardéchoise, originaire du Vivarais. Son ancêtre protestant Isaïe d’Indy, mousquetaire du roi, s’était converti au catholicisme sous Louis XIV.

Il fut élève de César Franck au Conservatoire de Paris. Devenu professeur réputé et théoricien, il publia un traité, le Cours de composition ainsi que diverses biographies (Beethoven, Franck, etc.).

Artiste marquant de son époque, il a fondé, en 1894, avec Charles Bordes et Alexandre Guilmant, la Schola Cantorum. Initialement créée pour l’étude de la musique religieuse, cette école de musique devint une école supérieure d’enseignement musical.

Il compta parmi ses élèves Leevi Madetoja, Erik Satie, Déodat de Séverac, Isaac Albéniz, René de Castéra, Guy de Lioncourt, Albert Roussel, Paul Le Flem,Arthur Honegger, Edgard Varèse, Darius Milhaud et Antoine Mariotte.

Il se maria avec Isabelle de Pampelonne, sa cousine germaine, en 1875.

Il fut l’artisan principal, sous le label Ars gallica de la Société nationale de musique, de la création de la Jeune École française de musique. Vincent d’Indy se fit connaître par son activité dans cette société, mais plus encore par la reconnaissance que lui valurent Le Chant de la Cloche (1884) puis la Symphonie sur un chant montagnard français (1886), qui compte parmi les grandes pages symphoniques de son époque. L’Affaire Dreyfus provoqua son engagement dans La Ligue de la patrie française. Cela ne l’empêcha guère d’accueillir plusieurs élèves juifs, tels Roland-Manuel, au sein de la Schola Cantorum, ni d’éditer les œuvres de Salomon Rossi. La Légende de Saint-Christophe, que l’on peut considérer comme un drame lyrique symboliste, contient des attaques contre la judaïté, la franc-maçonnerie, le socialisme révolutionnaire (allusions surtout notables dans la mise en scène de 1920, où cette œuvre fut créée).  L’essentiel de la pensée musicale de d’Indy se trouve surtout dans le Traité de composition (dont il ne rédigea pas la totalité lui-même), qui forma plusieurs générations de musiciens, tel Marcel Mihalovici, et une conception originale de l’histoire de la langue musicale

L’art de Vincent d’Indy s’est largement fait connaître en Suisse, en Russie et aux États-Unis, notamment à travers des voyages, concerts, articles musicologiques et critiques. Admirateur de son génie orchestral, Claude Debussy saluait « la hardiesse tranquille de Vincent d’Indy à aller plus loin que lui-même. »
Depuis son enfance, Vincent d’Indy fut emmené à chaque été, pendant les vacances, dans la demeure familiale de Chabret, près de Valence (Ardèche, France).C’est Vincent d’Indy qui élabora les plans du château des Faugs (sur la commune de Boffres), grande demeure familiale pour les vacances et le repos (lieu de villégiature privilégié de 1890 — date d’achèvement de sa construction — à 1917, avant qu’il ne préfère la Méditerranée avec Saint-Raphaël).

La Suisse ne fut jamais sa destination principale, mais un « détour pratique » lors de ses multiples déplacements en Italie, Allemagne ou dans les pays de l’Est (rappelons que d’Indy était un partisan de la musique de Wagner et de la Tétralogie, qu’il a rencontré Brahms, Liszt et Wagner en personneEn 1896, d’Indy dirige plusieurs concerts à Montreux. Mais c’est à partir de l’été 1902 que Vincent d’Indy fera vraiment connaissance avec la Suisse. On en a gardé un témoignage. Dans une lettre à Auguste Sérieyx du 23 août (écrite aux Faugs), d’Indy dépeint son voyage à Genève. Il admire le Mont Blanc mais s’indigne des musiques marchandes, tromperies et « manifestes saletés ».

Principales oeuvres

Musique orchestrale :
Diptyque méditerranéenIstarJour d’été sur la montagneLa forêt enchantée

Musique de chambre :
Helvetia, pour piano 3 Quatuors à cordesQuatuor avec pianoQuintette avec pianoSextuorSonate pour piano

Musique vocale :
Le Chant de la cloche Chansons et arrangements de chansons populaires Opéras :

Attendez-moi sous l’ormeLe Rêve de CinyrasFervaal (1897) L’Étranger (1903) La Légende de Saint-Christophe (1920)

Maurice Ravel, Joseph  (Ciboure, Pyrénées-Atlantiques, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) était un compositeur français de l’époque moderne.

Son père, Joseph Ravel (1832–1908), était un ingénieur renommé aux ascendants suisses et savoyards (Ravex), qui travailla notamment pour l’industrie automobile et étendit les recherches de Lenoir sur les moteurs à explosion. Sa mère, Marie Delouart-Ravel (1840–1917), était une basque, descendante d’une vieille famille espagnole (Deluarte). Il eut un frère, Édouard Ravel (1878–1960) avec lequel il eut toute sa vie de forts liens affectifs.

Enthousiasmé par la musique de Chabrier et de Satie, admirateur de Mozart , Saint-Saëns, Debussy et du groupe des Cinq, influencé par la lecture de Baudelaire, Poe, Condillac, Villiers de L’Isle-Adam et surtout de Mallarmé, Ravel manifesta précocement un caractère affirmé et un esprit musical très indépendant.1897 vit entrer Ravel dans la classe de contrepoint d’André Gedalge et Gabriel Fauré devenir son professeur de composition

Son œuvre, fruit d’une recherche obstinée de perfection et d’un héritage complexe s’étendant de Rameau aux pionniers du jazz,

Le Boléro (1928), les deux concertos pour piano et orchestre (pour la main gauche, 1929-31 ; en sol majeur, 1930-31) et l’orchestration des Tableaux d’une exposition de Moussorgski (1922) sont les quatre œuvres qui ont le plus largement contribué, depuis des décennies, à la renommée internationale du musicien.

Paul Dukas est un compositeur français né à Paris le 1er octobre 1865 et mort à Paris le 17 mai 1935

Il étudia au Conservatoire de Paris et fut l’élève de Guiraud, un ami de Bizet. Il quitta le Conservatoire pour se consacrer à la critique et à la composition musicale et fut ami de Claude Debussy.
Bien que professeur respecté (il forma Georges Favre), son perfectionnisme l’amena à détruire beaucoup de ses partitions dans les années 1920.

Principales œuvres

Musique orchestrale :
Ouvertures (Götz von Berlichingen, Polyeucte, le Roi LearSymphonie (1896) L’Apprenti sorcier (1897) Musique de chambre :
Villanelle, pour cor et piano Musique pour piano :
Interlude et final sur un thème de Rameau La plainte, au loin, du faune…Prélude élégiaque sur le nom de HaydnSonateVariations, Interlude et Finale sur un thème de Rameau Musique vocale :
Sonnet de RonsardVocalise, pour voix et piano Cantates (Hymne au soleil, Sémélé et Velléda) Ballet :
La Péri (1912) Opéra :
Ariane et Barbe-Bleue (1907)

Erik Satie (Alfred Éric Leslie Satie, né à Honfleur, Calvados, le 17 mai 1866 et mort à Paris le 1er juillet 1925), est un compositeur et  pianiste français.

En 1887, il s’installe à Montmartre.

En 1890, il déménage au 6, rue Cortot, à Montmartre dont il fréquente la clientèle artistique du Chat noir où il fait la connaissance de Debussy. En 1892, il réalise ses premières oeuvres.
En 1893, il fait la connaissance de Ravel, Il surprend ses amis en s’inscrivant, en octobre 1905, à la Schola Cantorum de Vincent d’Indy pour y étudier le contrepoint classique. En 1915, il fait la connaissance de Cocteau avec qui il commencera à travailler à partir de 1916. il fait également la connaissance, par l’intermédiaire de Picasso, d’autres cubistes, comme Braque. Il inspira entre autres John Cage, Claude Debussy, Francis Poulenc, Maurice Ravel, Jean Cocteau ou encore le groupe des Six, et fut pianiste accompagnateur notamment du chansonnier Vincent Hyspa au cabaret Chat Noir.

Quelques citations :

 « À ceux qui déblatèrent derrière mon dos, mon cul les contemple ! »
« Mon parapluie doit être triste de m’avoir perdu ! » (Ornella Volta, Correspondance presque complète de Erik Satie)


Quelques œuvres de Satie

Piano
Gnossiennes
 I, II, III, IV, V, VI (1890)
Nocturnes I, II, III, IV, V (1919)
Avant-dernières pensées (1915)

Vocal Je te veux (valse chantée) (1902)
Daphénéo

Orchestre
Parade, musique pour le ballet de Léonide Massine et les Ballets russes

Francis Poulenc, né le 7 janvier 1899 à Paris, mort le 30 janvier 1963 à Paris, est un compositeur et pianiste français, membre du groupe des Six.

Son père fut l’un des fondateurs des établissements Poulenc Frères, qui devinrent Rhône-Poulenc.

Ricardo Viñes lui fait rencontrer notamment Isaac Albéniz, Claude Debussy et Maurice Ravel. Poulenc fait partie, avec Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Germaine Tailleferre du groupe informel de musiciens que le critique Henri Collet surnommera en 1920 le Groupe des Six, en référence au Groupe des Cinq russe (Moussorgski, Cui, Balakirev, Borodine, Rimski-Korsakov). Leur esthétique commune, influencée par Satie et Cocteau, est une réaction contre le romantisme et le wagnérisme, et aussi, dans une certaine mesure, contre le courant impressionniste. Le groupe des six a créé seulement deux oeuvres collectives : un recueil pour le piano Album des Six, et un ballet, Les Mariés de la tour Eiffel.

Œuvres musicales : Des opéras : Dialogues des Carmélites en 1957 ; La Voix humaine en 1959.
Des œuvres bouffonnes : Les Mamelles de Tirésias, en 1947
Des œuvres religieuses : Litanies à la Vierge noire de Rocamadour, en 1936
La musique du ballet Les Biches en 1924 Autres pièces sonates et concerto;

Œuvres écrites : Correspondance 1910-1963. De Francis Poulenc. Editions Myriam Chimènes. Paris / Fayard, (1994).
A Bâtons Rompus. Écrits radiophoniques de Francis Poulenc précédé De Journal de Vacances et suivi de Feuilles Américaines. Editions Actes Sud.
Dialogues des carmélites. Par Francis Poulenc. Editions Actes Sud. Collection Opéras de Marseille (2006).